N°39 | Dire

Frédéric Saffroy

La IIIe république, âge d’or de l’expression des militaires ?

« Je dis que tolérer des interviews des amiraux, c’est tolérer par avance les interviews des officiers de tous grades, c’est tolérer les interviews des hommes d’équipage eux-mêmes… Je dis que l’armée navale ne tarderait pas à sombrer dans l’indiscipline et l’anarchie1. » Ainsi s’exprime Alfred Picard, ministre de la Marine, le 8 décembre 1908, alors qu’il est confronté aux interpellations de plusieurs députés, dont Delcassé, Leygue et l’amiral Bienaimé, contre la décision du gouvernement Clemenceau de relever l’amiral Germinet de son commandement de la première escadre de la Méditerranée. Alors que l’« affaire des poudres »2 contamine le débat public – elle entraînera la chute du Tigre à l’été 1909 –, la question de l’expression des militaires fait irruption.

Au cours de l’année 1908, l’amiral Germinet avait répondu à plusieurs interviews concernant l’état de l’artillerie de Marine, les approvisionnements en munitions de la flotte ou encore le rôle de la nouvelle poudre b dans l’explosion du Iéna. Ces questions enveniment les débats parlementaires sur l’état de la Marine, qui ne cessent depuis le rapport Lamy de 18783 et qui atteindront leur acmé avec les discussions en 1909 des rapports Michel et Monis sur l’explosion du Iéna4. Clemenceau est alors mis en cause, non seulement parce qu’il fut membre des commissions d’enquête sur la Marine de 1894 et 1904, mais surtout car il n’a cessé, depuis 1891, de dénoncer l’état de la Marine et le manque d’intégrité de ses officiers généraux, louant au passage le courage de ceux qui osaient briser le silence. Ses adversaires ne manquent pas le lui rappeler, à l’instar de Charles Chaumet citant ses interventions d’alors, lesquelles portaient au pinacle « les braves gens qui, mettant l’intérêt de la patrie au-dessus de leur caste, ont voulu que ces documents fussent publiés pour que la France vît clairement qu’on l’entraînait à sa perte »5. Désormais président du Conseil, Clemenceau est du côté de l’ordre et de la discipline et ne peut tolérer ces « fuites », ce que Jaurès fustige dans L’Humanité du 9 décembre 1908 : « L’affaire Germinet n’est qu’un cas particulier de ce despotisme fantaisiste et déréglé, de cette manie d’autorité brutale et superficielle que M. Clemenceau a porté dans toute la politique6. »

La sanction de militaires s’exprimant dans la presse n’est pas nouvelle en 1908. Comme le rappelle au cours de ce débat l’ancien ministre de la Marine, Gaston Thomson, plusieurs circulaires interdisent depuis 18717 aux officiers des armées de terre et de mer les communications écrites ou sous forme d’interviews sans autorisation préalable. Ces interdits sont codifiés dans le Règlement sur le service intérieur issu des décrets des 28 décembre 1883 et 20 octobre 18928. Si ces dispositions s’inscrivent dans le droit fil de celles qui retirent le droit de vote aux militaires (1872) ou leur éligibilité, par exemple à la Chambre (1875), elles viennent toutefois heurter les nouveaux droits et libertés nés avec la loi sur la presse du 29 juillet 1881 ou celle sur les syndicats de 18849. Malgré ces interdictions, nombreux sont les militaires qui écrivent et participent à cet « âge d’or » de la presse.

C’est ainsi que le débat sur la forme que doit prendre la flotte, animé notamment par les tenants de l’amiral Aube rassemblés sous le nom de Jeune École, se déroule à coups d’articles et de livres écrits sous pseudonymes, à l’instar de celui du Commandant z qui, entre 1890 et 1894, publie une vingtaine d’articles dans la rubrique « Armée-Marine » de La Nouvelle Revue de Juliette Adam10 et, en 1893, avec H. Montéchant (pseudonyme du capitaine de frégate Vignot, ancien officier d’ordonnance de l’amiral Aube), Essai de stratégie navale. Le Commandant z n’est autre que Paul Fontin, secrétaire de l’amiral Aube, puis archiviste de la Marine et journaliste avant de devenir conseiller militaire de Clemenceau dans ses ministères de 1906 et 191711. Les Lieutenant x, Patiens ou *** se multiplient et peuplent les rubriques spécialisées des journaux et revues qui foisonnent alors.

Ce foisonnement concerne non seulement la presse généraliste, qui relaie les débats sur les questions militaires tels Le Petit Journal, Le Petit Parisien, Le Matin, ou des journaux plus engagés comme L’Écho de Paris, Le Figaro, L’Humanité, La Justice ou Le Temps, mais également des revues militaires généralistes comme Le Journal des sciences militaires (1825-1914), Le Spectateur militaire (1826-1914), La Revue militaire générale (1907-1924), puis La Revue militaire française (1921-1936). D’autres revues visent également le grand public sur des sujets plus spécifiques, telle La Marine française, créée par les tenants de la Jeune École et dirigée par Paul Fontin, ou Armée et Marine, fondée par l’amiral Cavelier de Cuverville et qui défend des thèses opposées à la précédente. Ces débats donnent aussi lieu à la publication d’ouvrages qui participent au succès d’éditeurs spécialisés comme Berger-Levrault, la librairie militaire Chapelot ou les éditions Challamel (devenue la Société d’éditions géographiques, maritimes et coloniales).

Au tournant du siècle, à la faveur de l’affaire Dreyfus et des prises de parole d’officiers (affaires des fiches, des inventaires, loi des deux ans...), les règlements semblent s’assouplir. La circulaire du 21 juin 1906 délègue ainsi une partie du pouvoir du ministre aux commandants de corps d’armées, puis le décret du 25 mai 1910 (23 août 1910 pour la Marine) supprime l’autorisation préalable du ministre ou du chef de corps et y substitue un contrôle a posteriori du supérieur hiérarchique. Cet assouplissement est en réalité relatif puisque dès 1912 pour la Guerre12 et 1913 pour la Marine13, il est interdit aux officiers de mentionner leurs fonctions actuelles ou passées. Le ministre de la Guerre Alexandre Millerand estime en effet que « la mention de la fonction est trop naturellement considérée par le public comme engageant également l’armée » et qu’en conséquence celle-ci risque d’être compromise...

Il n’est pas impossible que la circulaire de la Marine de 1913 ait été provoquée par la polémique née des articles de Claude Farrère (alias le lieutenant de vaisseau Frédéric Bargone) sur les « atrocités balkaniques » dénoncées depuis décembre 1912 par Pierre Loti (alias le capitaine de vaisseau Julien Viaud). Ces deux turcophiles condamnent les agressions contre l’Empire ottoman commises par les Grecs et les Bulgares dans les Balkans, et par les Italiens en Libye. Alors que la France ménage ses voisins et entretient une alliance franco-russe hostile aux Ottomans, ces prises de position d’un académicien et d’un prix Goncourt font désordre… Le 22 avril 1913, le ministre Pierre Baudin rappelle à l’ordre Claude Farrère, demandant à son supérieur « d’adresser des observations à M. Bargone et de l’inviter à se conformer aux dispositions de la circulaire du 23 août 1910 relative aux publications d’écrits par des officiers »14.

Ces dispositions restent en vigueur pendant la Grande Guerre, durant laquelle sévit également la censure. C’est elle qui, en 1916, conduisit à l’exclusion définitive de l’armée du colonel Émile Mayer. Celui-ci avait déjà été mis en retrait d’activité en mai 1899 à la suite d’un article sur l’état de l’artillerie française publié dans la Revue militaire suisse dont il était, sous pseudonyme, un chroniqueur régulier. À l’instar du cas de l’amiral Germinet en 1908, le ministre de la Guerre avait alors été interpellé à la Chambre par des députés nationalistes sur cet officier juif – on est en pleine affaire Dreyfus – qui diffusait des informations issues de notes secrètes. Les services secrets de l’armée avaient enquêté et le chroniqueur Abel Veuglaire avait été démasqué comme n’étant autre que le colonel Mayer. Après avoir créé en 1903 le périodique Armée et Nation, il fut réintégré dans l’armée en 1908 grâce au ministre de la Guerre du premier gouvernement Clemenceau, Georges Picquart, sauveur du capitaine Dreyfus et brisé dans sa carrière en 1898. La lettre qu’il adresse en 1916 à son ami le capitaine Lucien Nachin, prisonnier en Allemagne avec le capitaine de Gaulle, est interceptée par la censure militaire. Ses opinions sur la stratégie déplaisent et il est définitivement exclu de l’armée.

La critique des opérations de la Grande Guerre est un nouveau souci pour l’état-major et le ministère. Au lendemain du conflit, la presse reprend ses droits et les revues militaires rivalisent pour recruter des auteurs permettant « d’approfondir aujourd’hui tant de questions d’ordre militaire dont dépendront la sécurité et l’avenir politique de notre pays »15. Ainsi s’exprime la direction de la Revue militaire française qui, en 1921, renaît chez l’éditeur Chapelot avec l’absorption de trois revues, le Journal des sciences militaires, la Revue militaire des armées étrangères et la Revue d’histoire. Bien que publiée « avec le concours de l’état-major », elle est concurrencée par la Revue militaire générale, qui se veut plus interarmées (Guerre et Marine) et bénéficie du soutien du ministre de la Marine dès 191916.

Malgré le contrôle – la censure – exercée par la direction de ces deux revues, les polémiques ne peuvent être évitées et se répandent dans la presse moins spécialisée. L’exemple le plus fameux de la remise en cause des brevetés d’état-major et de la doctrine d’avant-guerre est Plutarque a menti de Jean de Pierrefeu, publié en 1923 chez Grasset. Ce livre déclenche une violente polémique dans la presse et même une forme de réponse de l’état-major sous la plume d’un Général****, Plutarque n’a pas menti (La Renaissance du livre, 1923).

À l’occasion de la simplification et de l’harmonisation des règlements de service dans l’armée entreprises dès 1920 au sein du Conseil supérieur de la guerre, une nouvelle restriction est donc introduite par le décret du 30 mai 1924 portant règlement de service : « En ce qui concerne les écrits se rapportant à la guerre de 1914-1918, les auteurs militaires doivent, au préalable, avoir obtenu l’autorisation de les publier du ministre de la Guerre, auquel le manuscrit est adressé par la voie hiérarchique17. »

Ce dispositif établit un premier filtre par la hiérarchie, puis la censure du cabinet du ministre. L’espace de liberté et de réflexion voulu en 1919 par le général de Lacroix, directeur de la Revue militaire générale, disparaît avec sa mort, qui marque la fin de la revue en 1924. Et ce, d’autant plus que les mêmes règles s’appliquent « aux officiers de réserve en ce qui concerne leurs écrits d’ordre militaire ». Le Conseil supérieur de la guerre, dirigé par Pétain de 1920 à 1931, verrouille ainsi la parole des militaires et censure tout ce qui viendrait critiquer ou remettre en question les choix ou options pris pendant le conflit.

Cette atteinte à la liberté d’expression des militaires n’empêche pas la publication d’articles de réflexion ou historiques, mais ceux-ci sont étroitement contrôlés. C’est grâce à la protection de Pétain que Charles de Gaulle fait paraître en 1924 La Discorde chez l’ennemi et, l’année suivante, l’article « Doctrine a priori ou doctrine des circonstances » dans la Revue militaire française, lequel conteste l’enseignement dispensé à l’École de guerre… Il parvient en quelques années à dresser contre lui la majeure partie de la hiérarchie militaire par ses conférences, ses articles et ses ouvrages.

Si l’article « Vers l’armée de métier », paru en 1933 dans la Revue politique et parlementaire, reçoit peu d’échos, la campagne qu’il lance l’année suivante avec le livre éponyme, publié sans l’autorisation de ses supérieurs, provoque une polémique majeure. Après avoir préparé l’opinion avec une série d’articles dans L’Écho de Paris de son ami André Pironneau, auxquels répondaient ceux du Temps, du Journal des débats, de L’Action française, ou de L’Ordre, de Gaulle convainc Paul Reynaud de l’intérêt vital pour la défense de la France d’un corps blindé et d’une armée de professionnels18. Cette idée révulsait Léon Blum, qui fit paraître plusieurs articles fin 1934 dans Le Populaire, dont « À bas l’armée de métier ! ». Au début de l’année 1935, les militaires emboîtent le pas de la critique acerbe contre de Gaulle, tels Debeney ou Weygand dans La Revue des Deux Mondes, suivis le 1er mars 1935 par Pétain – qui vient de perdre le portefeuille de la Guerre –, qui signe « La sécurité de la France au cours des années creuses ». L’apogée de la polémique est atteinte le 15 mars 1935, lorsque le gouvernement est interpellé à la Chambre sur le passage du service militaire d’un à deux ans. Léon Blum y dénonce le militarisme, « action indépendante du commandement militaire agissant en tant que corps distinct, s’efforçant d’agir directement sur l’opinion, sur la presse, sur le Parlement et essayant d’imposer ses vues à la politique gouvernementale elle-même », ainsi que « l’armée de choc et de vitesse de M. de Gaulle »19 faite « pour les expéditions offensives et pour les coups de main, l’armée motorisée et blindée ». Paul Reynaud, renseigné par de Gaulle, lequel assiste à cette séance de la Chambre, défend le principe d’une armée de terre professionnelle, à l’instar de l’organisation de la Marine et de l’aviation. Le 31 mars 1935, il dépose une proposition de loi, rédigée par de Gaulle, pour la création d’un corps spécialisé de six divisions.

Maurice Gamelin, chef d’état-major général de l’armée depuis 1931, et qui vient de prendre la vice-présidence du Conseil supérieur de la guerre, met un point final à la polémique en déclarant : « Un peu partout, on discute de motorisation et de mécanisation. Qu’il soit entendu que la seule autorité habilitée à fixer la doctrine, c’est l’état-major de l’armée. En conséquence, tout article et toute conférence sur ces sujets devront m’être communiqués aux fins d’autorisation20. »

Comme l’écrit le colonel Michel Goya, cet argument d’autorité achève de « fossiliser une grande armée »21. Dès lors, en 1936 et 1939, plusieurs réformes du règlement réduisent fortement le droit d’expression des militaires. Le décret du 12 décembre 1936 exige l’autorisation préalable du ministre de la Guerre pour les écrits « intéressant les puissances ou armées étrangères »22. Faut-il y voir la crainte de froisser des voisins belliqueux, tandis que l’Allemagne réarme et franchit le Rhin, que l’Italie s’éloigne de la France et que l’Espagne sombre dans la guerre civile ? Surtout, le décret du 6 juin 193923 marque le retour à une quasi-interdiction de publier sans autorisation du ministre.

Cinq domaines sont désormais contrôlés : la Grande Guerre et les opérations postérieures (ce qui comprend la guerre du Rif et la guerre d’Espagne) ; les questions d’actualité sur la politique militaire, navale, aérienne ou coloniale ; les puissances ou armées étrangères ; les problèmes de défense nationale en lien avec les puissances étrangères « ou qui amènent leurs auteurs à utiliser […] des renseignements dont ils n’ont pu avoir connaissance qu’en raison des fonctions qu’ils ont occupées » ; et les questions « mettant en cause des personnalités contemporaines ou de nature à susciter des controverses d’ordre politique ou religieux ».

On se demande sur quel sujet peut librement s’exprimer un militaire : la cuisine, le jardinage, l’entomologie ? Et encore ! Tous les autres écrits, non soumis à autorisation, doivent être adressés en double exemplaire au ministre. Les généraux de la deuxième section, les réservistes et les retraités ne peuvent faire état de leur grade dans les cinq domaines précités qu’avec l’autorisation du ministre. Seuls les parlementaires anciens officiers échappent à cette rigueur. Comme l’écrivit le général Beaufre, « un silence pesant tomba sur l’armée »24.

On mesure mieux toute la hardiesse d’un colonel de Gaulle qui, en 1938, publie La France et son armée malgré la rancœur de Pétain pour lequel il travaillait ce sujet depuis 1925, et qui surtout, en janvier 1940, adresse à quatre-vingts personnalités civiles et militaires, dont Léon Blum et Paul Reynaud, ainsi qu’aux généraux Gamelin et Weygand, un mémorandum sur la nécessité de grandes unités blindées, intitulé « L’avènement de la force mécanique ».

1 Journal officiel de la République française (jorf). Débats, Chambre, séance du 8 décembre 1908, p. 2808.

2 Le 12 mars 1907 en début d’après-midi, alors qu’il était dans un des bassins de carénage du port de Toulon, le Iéna est victime de plusieurs explosions qui déclenchent un incendie, faisant trente-sept blessés et cent-dix-huit morts. Des obsèques nationales ont lieu le 23 mars en présence du président de la République Armand Fallières. L’enquête parlementaire mit en cause la poudre b dans le déclenchement du drame.

3 Rapport n° 926 du 21 novembre 1878 fait au nom de la commission du Budget sur le budget des dépenses de l’exercice 1879 (ministère de la Marine), par M. Lamy, député.

4 J.-Ph. Zanco, « La Marine face au Parlement : 1908-1914, “l’affaire des poudres” », Revue historique des armées n° 1, 1997, pp. 73-90.

5 C. Chaumet citant le discours de Clemenceau lors de « l’affaire des blés “(1894), jorf. Débats, Chambre, séance du 8 décembre 1908, p. 2815.

6 J. Jaurès, « Force morale », L’Humanité, 9 décembre 1908.

7 Ordre général du ministre de la Guerre du 21 octobre 1871 « portant que des punitions disciplinaires seront infligées aux militaires qui, sans autorisation préalable, feraient paraître des brochures ou écriraient dans les journaux », Bulletin officiel du ministère de la Guerre. Discipline générale, Librairie militaire Chapelot, 1906, p. 41.

8 Article 301 du Règlement sur le service intérieur : « Est également réputée faute contre la discipline la publication sans l’autorisation préalable du ministre de la Guerre, d’un écrit, quel qu’il soit, même sous un pseudonyme. »

9 O. Forcade, « Les murmures de la “Grande Muette” sous la IIIe République », in O. Forcade, É. Duhamel et Ph. Vial (dir.), Militaires en République 1870-1962. Les officiers, le pouvoir et la vie publique en France, Paris, Publications de la Sorbonne, 1999, pp. 507-519.

10 J. El Gammal, « Patriotisme et nationalisme dans les années 1880 : Juliette Adam et la Nouvelle Revue », dans O. Forcade, É. Duhamel et Ph. Vial (dir.), op. cit., pp. 495502.

11 F. Saffroy, « Clemenceau et la stratégie navale. Le torpilleur contre le cuirassé », Cols Bleus n° 3068, mai 2018, pp. 46-47.

12 Décret du 14 mai 1912 portant règlement du service dans l’armée (jorf. Lois et décrets, 16 mai 1912, p. 4495).

13 Circulaire du 5 juin 1913 sur les prescriptions relatives aux publications d’écrits (Bulletin officiel de la Marine, 1913, pp. 736-737).

14 Cité par A. Quella-Villéger, Le Cas Farrère. Du Goncourt à la disgrâce, Paris, Presse de la Renaissance, 1989, p. 176.

15 Revue militaire française n° 1, 1er juillet 1921, p. 8.

16 Circulaire du 12 mai 1919 sur la collaboration des officiers à la Revue militaire générale, Bulletin officiel de la Marine, 1919, p. 731 et suivantes.

17 Article 28 du décret du 30 mai 1924.

18 Ch. de Gaulle, Mémoires de guerre. L’Appel, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2000, pp. 16 et suivantes.

19 L. Blum, jorf. Débats, Chambre, séance du 15 mars 1935, pp. 1024-1025.

20 Cité par A. Beaufre, Le Drame de 1940, Paris, Plon, 1965, p. 67.

21 M. Goya, Res militaris. De l’emploi des forces armées au xxie siècle, Paris, Economica, 2010, p. 38 (reprise d’une fiche de 2008 au chef d’état-major des armées « Comment fossiliser une grande armée »).

22 jorf. Lois et décrets, 18 décembre 1936, p. 13022.

23 jorf. Lois et décrets, 9 juin 1939, p. 7287.

24 A. Beaufre, op. cit., p. 67.

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