N°37 | Les enfants et la guerre

Frédérique Gignoux-Froment  Jokthan Guivarch

Enfance et violence

La notion de violence est de plus en plus utilisée dans la société contemporaine pour qualifier un spectre de comportements qui tend à s’élargir : violence physique, morale, psychologique, institutionnelle, sexuelle, économique, d’État, conjugale. L’Organisation mondiale de la santé (oms) définit la violence comme « la menace ou l’utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui ou contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, un décès, des dommages psychologiques, un mal-développement ou des privations ». Aujourd’hui, elle est plus pensée du côté de la victime : ce qui fait la violence, ce n’est pas tant l’intentionnalité de l’auteur que le ressenti de la victime. Parmi ces victimes : l’enfant. Être en développement, il est en effet particulièrement vulnérable à la violence quotidienne, qu’elle soit familiale, scolaire, médiatique voire guerrière, et de ce fait susceptible de développer un traumatisme psychique.

Des millions d’enfants sont exposés à la guerre ou au terrorisme. Selon le dernier rapport de l’unicef sur l’état de santé des enfants dans le monde, près de deux millions sont morts durant la décennie 1996-2006. On estime que la moitié des enfants qui grandissent dans des zones ou des pays en proie à des conflits est directement touchée par la violence. C’est le cas en Syrie : en cinq ans, trois millions sept cent mille enfants n’ont connu que la guerre. Leur quotidien est marqué par la violence, la peur ou le déracinement.

L’exposition des enfants à la guerre n’est pas un phénomène nouveau, loin de là. Mais l’élaboration dans la civilisation occidentale du concept d’enfance et d’adolescence a conduit à considérer ces populations comme vulnérables et devant être protégées ; la sanctuarisation de cette période de la vie a rendu de plus en plus insupportable la confrontation à l’horreur. Cela a amené certains à s’interroger sur la façon dont la violence pouvait affecter les enfants.

  • Les enfants, la guerre et le terrorisme

Les conflits armés ont des conséquences dramatiques sur la santé et le bien-être psychosocial des enfants. Ils sont pourvoyeurs de traumatismes psychiques graves de par la violence, la peur ou l’insécurité qu’ils engendrent. Le manque de soins et de nourriture, la perte des parents, l’isolement et le manque d’éducation sont également dévastateurs.

De façon assez contradictoire, les articles consacrés aux séquelles psychiques des psychotraumatismes chez l’enfant étaient encore assez rares jusqu’à ces dernières années. Un manque de références sans doute lié aux difficultés rencontrées par les professionnels de santé face à des enfants victimes de traumatismes : colère, incrédulité, indignation et agressivité sont souvent la règle. Comme si la loi du silence observée à l’intérieur des familles et des communautés dont les membres ont été victimes de traumatismes s’appliquait aussi aux soignants. La multiplication des attaques terroristes dans les pays occidentaux, dont la France, au cours de ces dernières années, a néanmoins entraîné la publication de travaux consacrés aux jeunes victimes de ces attaques. Ces études témoignent du rôle direct joué par les guerres sur le psychisme sous la forme de troubles psychiques post traumatiques, mais également, à plus long terme, sur le développement psychologique des enfants et adolescents1.

Les recherches récentes consacrées à la santé psychique des enfants de pays en guerre montrent un changement de paradigme. Au-delà des traumatismes, il est nécessaire de porter attention aux conséquences de la guerre sur le quotidien : pauvreté, insécurité, violences familiales, manque d’éducation, marginalisation des orphelins, exclusion sociale. Les études notent l’influence négative de ces facteurs qui peuvent être autant pourvoyeurs de troubles psychiques que le traumatisme direct de la guerre. Ainsi la violence intrafamiliale est-elle liée à une majoration des états de stress post-traumatiques. A contrario, un solide support familial, en particulier parental, la bonne santé psychique des parents et des relations fortes avec les pairs sont des facteurs protecteurs pour l’enfant2.

Ces recherches ont également montré que la culpabilisation est le ressort principal du discours de guerre : les enfants sont invités à se montrer dignes du sacrifice consenti pour eux. Loin d’être préservés de la violence des mots et des images, ils sont volontairement plongés dans un climat guerrier extrêmement concret : la guerre est expliquée, justifiée, idéalisée, comme le combat du Bien et du Mal3.

Ainsi, dans les pays confrontés à la violence de la guerre, les variables socio-culturelles (sexe, religion, milieu de résidence, implication idéologico-politique) peuvent influencer le développement de l’identité, le système d’attachement et d’adaptation (coping, endurance et performance scolaire). Cette constatation paradoxale va dans le sens de la remise en question de l’effet unilatéral de la guerre et montre que les événements prennent sens dans un système de valeurs socioculturelles. La prise en compte du groupe familial s’avère donc un axe de soins crucial puisqu’il constitue la base de sécurité la plus immédiate. La présence ou l’absence des parents lors de l’événement traumatique est à prendre en compte. L’absence des proches isole l’enfant démuni et sans protection, ce qui a pour effet de majorer l’effraction traumatique. De plus, le sentiment d’abandon peut empêcher toute demande d’aide auprès d’un tiers extérieur. Si les parents sont présents, on pourra observer une forme de « transmission » des réactions émotionnelles. Ainsi est-il fréquent de constater qu’un traumatisme parental est le vecteur du traumatisme chez l’enfant. L’unité familiale peut être durement touchée par le traumatisme. Devant des réactions de souffrance ou de désarroi présentées par ses parents, l’enfant va devoir s’adapter et réagir en fonction de ses compétences et de ses capacités de résilience. Il s’exprimera le plus souvent par le biais de jeux répétitifs ou de jeux traumatiques dénués de plaisir, en rejouant la scène traumatique et en éprouvant à nouveau les mêmes émotions.

  • Enfants-soldats

Le nombre d’enfants impliqués dans des conflits armés est estimé entre trois cent mille et cinq cent mille. Ils peuvent être victimes directes de la guerre, mais également de ses conséquences. Parmi eux, deux cent cinquante mille sont recensés comme étant des enfants-soldats4. Considérés comme plus dociles et plus malléables que les adultes par les chefs de guerre, ils sont avant tout des victimes de la guerre : ils sont forcés d’y prendre part soit en étant combattants soit en étant réduits à la servilité ; ils sont violentés, abusés sexuellement, exploités, blessés, voire tués5.

Il s’agit le plus souvent d’adolescents, même si des enfants plus jeunes peuvent être enrôlés, dont une majorité de garçons. Le mode de recrutement est souvent lié à la guerre elle-même : les enfants isolés, abandonnés sont les plus vulnérables. Néanmoins, certains se présentent spontanément au recrutement ; bien souvent il s’agit pour eux d’apporter un soutien financier à leur famille afin d’éviter la faim et la misère. Il est également intéressant de souligner que pour des enfants vulnérables, n’ayant pour la plupart connu que la guerre, le fait de pouvoir s’engager et d’être armés procure un sentiment de sécurité. Ils s’engagent ainsi bien souvent dans des milices ou des groupes d’opposition puisque les armées de leur pays n’ont pas permis un apaisement des crises.

Les enfants-soldats seront généralement considérés comme des adultes par les recruteurs. Ils sont dans un premier temps cantonnés à des rôles annexes (transport de marchandises, de blessés, tâches domestiques…), le plus souvent du fait de leur plus faible corpulence. Les plus faibles courent le risque d’être blessés voire fusillés en cas de travail insuffisant. Après quelques semaines, les plus endurants peuvent prendre part aux combats, où le manque d’expérience les expose particulièrement.

Depuis 1998, l’unicef a dressé des plans d’action afin de libérer ces enfants et de les réinsérer grâce à des programmes fondés sur l’accès à un enseignement, à une formation professionnelle, mais également à l’éducation et au soutien psychosocial. Comme le souligne l’article 39 de la Convention sur les droits de l’enfant, guérison et réinsertion doivent se faire dans un environnement propice à la santé, au respect de soi-même et à la dignité de l’enfant. Les programmes de réinsertion doivent rétablir le contact avec la famille et la communauté. Cependant, même les enfants qui ont rejoint leur famille n’ont guère de chances de retrouver sans difficulté la même vie qu’auparavant. La réunification est dans bien des cas impossible, les familles ayant péri au cours du conflit ou étant impossibles à retrouver. Pour certains enfants, une période transitoire de soins collectifs pourra être nécessaire. Les approches en établissements se sont avérées vaines, mais ces soins peuvent être fournis dans un climat de vie collective avec d’autres enfants, en intégration étroite avec la collectivité.

Outre les problèmes de constitution de leur personnalité, le risque pour ces enfants est d’être rejetés par la société, enseignants et parents s’opposant à leur scolarisation. Ceci peut également être lié aux croyances religieuses ou spirituelles concernant le mal dont ils seraient désormais porteurs. Il est ainsi nécessaire de leur apprendre à ne plus choisir la violence comme mode de réponse à leur frustration.

Grâce aux programmes de l’unicef, environ cent mille enfants ont pu ainsi être libérés et réinsérés dans leurs communautés dans plus de quinze pays touchés par la guerre.

  • Enfants radicalisés

Comme nous l’avons évoqué, les adolescents constituent une part importante du recrutement, qui s’explique par la forte valeur identitaire d’appartenir à un groupe de combattants6. Les filières djihadistes ne cessent de croître depuis quelques années avec de nombreux départs de ressortissants français vers la Syrie ou l’Irak. Environ deux tiers d’entre eux ont entre quinze et vingt-cinq ans, et un quart sont mineurs. Les adolescents sont présentés comme une population de choix dans les stratégies de recrutement de groupes fondamentalistes islamistes violents. Quelques équipes s’intéressent au profil de ces adolescents dont le point commun est de s’enrôler durant une période marquée par une interrogation anxieuse de l’identité7, le remaniement des identifications et la quête d’idéal. La plupart du temps, le groupe joue un rôle de support identificatoire. La radicalisation peut offrir une réponse aux difficultés émotionnelles et identitaires pour de jeunes adolescents vulnérables en catalysant leur violence et en renforçant leur narcissisme8.

  • Violence du quotidien

L’enfant fréquente différents environnements, dont deux principalement : sa famille et l’école, où il passe jusqu’à un tiers de sa journée. La famille est celui dans lequel il subit le plus de violences. Au 31 décembre 2014, deux cent quatre-vingt-dix mille mineurs étaient pris en charge au titre de la protection de l’enfance en mesure administrative ou judiciaire, soit près de vingt mineurs sur mille, pour des négligences et des violences – violences physiques, sexuelles, psychologiques9… Longtemps non évaluées, ou uniquement à partir du recueil de plaintes, les violences sexuelles ont fait l’objet d’une récente enquête où il apparaît que 81 % des victimes en France seraient des mineurs, essentiellement des filles, et l’agresseur serait un proche, souvent issu du milieu familial.

On observe ces dernières années une prise de conscience progressive des violences intrafamiliales subies par les enfants. Mais les données disponibles sont encore très parcellaires, qu’elles soient épidémiologiques, cliniques ou thérapeutiques. C’est ce qui a conduit à la mise en place le 1er mars 2017 d’un plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants. En attendant les résultats du rapport, il nous est apparu intéressant d’aborder le second environnement traumatogène pour l’enfant, l’environnement scolaire, pour lequel, même si la prise de conscience a également été tardive, il y a davantage de données disponibles.

  • Des violences scolaires

En période de guerre, les écoles peuvent être prises pour cibles en raison de ce qu’elles représentent – un lieu laïque et égalitaire d’accès à l’éducation pour les garçons et les filles –, mais aussi pour affecter durablement le développement d’un pays en empêchant la formation professionnelle. Les terroristes peuvent également attaquer les établissements scolaires dans le but d’attiser ou de renforcer la haine en jouant sur l’émotionnel par l’attaque de la figure archétypale de l’innocence, pour montrer qu’aucun lieu n’est protégé et ainsi donner une impression d’insécurité permanente, essence du terrorisme.

En dehors des violences scolaires en temps de guerre, on observe peu de school massacres ou school shootings (tueries de masse dans les écoles), y compris aux États-Unis, contrairement à ce que laissent penser les médias. Le risque a d’ailleurs baissé outre-Atlantique (un homicide pour deux millions six cent mille élèves) et est cinquante fois inférieur au risque pour un enfant en âge scolaire d’être tué en dehors de l’école10.

Pour autant, l’école n’est pas un lieu exempt de violence. Une circulaire du ministère de l’Éducation nationale diffusée en 2006 ainsi qu’un memento consacré aux conduites à tenir en cas de violence en milieu scolaire rapportent un ensemble de faits : menaces, violences verbales (outrages et injures), physiques, sexuelles, racket, bizutage, détention d’armes, dégradations, intrusions, infractions à la législation sur les stupéfiants. Ces violences peuvent concerner les enseignants comme les élèves. Conformément au Code pénal, toutes ces infractions sont condamnées plus lourdement du fait de la circonstance aggravante d’être commises dans des établissements d’enseignement (art. 222-13 et suivants).

  • La violence à travers les jeux vidéo

Le risque d’exposition à la violence via les réseaux sociaux est facilité par les modes d’accès aux écrans. Dans ce registre, les enfants sont particulièrement doués pour, dès le plus jeune âge, se former aux outils numériques. Les effets délétères de la violence par écran interposé sont démontrés : chez les plus petits, les images violentes peuvent entraîner des troubles du sommeil et une insécurité psychique pouvant perdurer malgré l’arrêt de la consultation des écrans ainsi que des perturbations de l’alimentation, du comportement social et sexuel et de la scolarité. Ainsi, on décrit une diminution des conduites d’entraide et d’échange dans les relations sociales. L’observation des conduites d’autrui, y compris dans les mises en scène, peut engendrer le déclenchement, ou au contraire l’inhibition, de certaines conduites agressives11.

Néanmoins, les effets potentiels sur la violence et l’agressivité font encore l’objet de débats. En effet, les images violentes sur des écrans non interactifs peuvent amplifier l’idée d’un monde dominé par la violence, mais n’ont pas le même effet chez tous les enfants, certains s’identifiant aux agresseurs, d’autres aux victimes, tandis que d’autres encore développent des aspirations réparatrices. Le climat d’insécurité que suscitent ces images se diffuse dans le groupe et à l’extérieur. Il est ainsi recommandé de respecter les âges indiqués pour les programmes et les jeux vidéo. Et la verbalisation en famille permet de donner du sens à ce que l’enfant a vu ou ressenti et ainsi de valoriser le sens de la solidarité. Néanmoins, la question de l’influence des images violentes ne saurait être séparée de la compréhension des motifs (maltraitance, abandon, solitude…) qui poussent certains enfants à jouer à des jeux violents. Les programmes de prévention précoce de la violence, axés sur le développement de l’empathie, dont l’efficacité a été démontrée, notamment ceux qui prennent en compte les images vues par les enfants, doivent être renforcés. Par ailleurs, les applications positives inspirées de ces jeux sont soutenues dans des programmes thérapeutiques ou pédagogiques visant à développer des capacités de maîtrise améliorer les apprentissages ou la résolution de problèmes dans des contextes variés. Les qualités des jeux, y compris violents, peuvent ainsi être valorisées12. Le débat n’est donc pas clos.

  • L’enfant et le trauma psychique

Jusqu’à une époque relativement récente, les spécialistes pensaient les enfants indemnes de tout trauma du fait d’un appareil psychique en voie de maturation et d’une inaccessibilité au concept de mort ou de néant. Néanmoins, des travaux anciens, notamment ceux réalisés pendant la guerre d’Espagne puis ceux d’Anna Freud sur des cohortes d’enfants anglais ayant survécu au Blitz, ont montré que même les plus jeunes pouvaient souffrir de traumas psychiques à l’instar des adultes. Mais c’est avec les années 1990, dans les Balkans, que l’existence du psychotrauma infantile a été démontrée.

Les enfants prennent conscience de la finitude de leur monde à partir de six ou sept ans, et de façon variable en fonction de leur environnement et des expériences de vie qu’ils ont eu à subir. La façon dont la mort et le deuil sont évoqués par les parents ou les tuteurs joue un rôle important. Plus on se rapproche de l’adolescence, plus le trauma psychique ressemble à celui dont souffrent les adultes.

Mais qu’en est-il pour les plus jeunes, parfois même avant l’apparition de la parole ? Ce qui traumatise l’enfant n’est pas la rencontre avec les morts, mais la prise de conscience brutale et surprenante que les parents, ou n’importe quel adulte tenu pour tel, n’est pas capable de le protéger des agressions du monde. Cette expérience est particulièrement dévastatrice pour un jeune psychisme qui s’organise justement autour des figures parentales. Plus que la mort et le néant, c’est donc la déchéance brutale de l’adulte qui provoque le trauma. Or la violence, sous toutes ses formes, constitue justement la situation où les adultes sont eux-mêmes placés dans une situation de grand désarroi. L’enfant non seulement ressent leur effroi, mais aussi leur incapacité à symboliser pour lui cette expérience. C’est ainsi que certains peuvent traverser des expériences terribles et tragiques et être indemnes de toute conséquence psychologique s’ils ont pu trouver une figure parentale ou son équivalent qui a été capable de leur fournir une protection suffisante. C’est ce que met bien en lumière Boris Cyrulnik dans ses ouvrages13.

  • Pour conclure

De prime abord, la guerre semble être la forme de violence la plus extrême à laquelle un enfant peut être exposé. Elle confronte à l’horreur et multiplie les risques d’exposition traumatique avec des conséquences majeures sur son développement psychique. Dans nos pays occidentaux, les enfants ne sont pas épargnés ; ils sont même devenus une cible privilégiée. Ils peuvent être des victimes directes du fanatisme, mais également, de façon plus pernicieuse, être enrôlés, dans les rangs ennemis comme enfants-soldats ou être l’objet d’une radicalisation.

Néanmoins, l’exposition à ces formes extrêmes de violence ne saurait représenter l’unique voie du traumatisme psychique. Moins visibles, les violences quotidiennes au sein des foyers ou dans les écoles en sont une autre ; il s’agit le plus souvent de violences scolaires, de cyberviolence ou de jeux dangereux.

Confronté à la violence, l’enfant a besoin d’une écoute bienveillante, de la disponibilité de ses figures d’attachement pour rendre l’expérience violente subjectivable. La possible inadéquation entre les besoins de l’enfant et les réactions parentales peut constituer une violence de plus dans une situation rendue insécure par l’exposition traumatique.

1 T. Betancourt, K. Khan, “The Mental Health of Children affected by armed Conflict: protective Processes and Pathways to Resilience”, Int Rev Psychiatry, 2008 june, 20 (3), pp. 317-328.

2 K. Miller, M. Jordans, “Determinants of children’s mental Health in war-torm Settings: translating Research into Action. Child and Family Disaster Psychiatry”, Curr Psychiatry Rep, 2016.

3 M. Pignot, “Génération Grande Guerre. Expériences enfantines du premier conflit mondial », Le Télémaque n° 42, février 2012, pp. 75-86.

4 unicef.ch/sites/default/files/documents/unicef_fs_enfants_et_la_guerre_2016.pdf

5 unicef.fr/dossier/enfants-soldats

6 M. Ludot et al., « Radicalisation djihadiste et psychiatrie de l’adolescent », Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 2016, 60 (8), pp. 522-528.

7 E. Kestemberg, « L’identité et l’identification chez les adolescents », La Psychiatrie de l’enfant, vol. n° 5, 1962, pp. 441-522.

8 O. Ba-Konaré, « Religious Conversion, psychological Construction and holy Violence », Soins Psychiatrie, janvier 2016, vol 37, n° 302, pp. 29-31.

9 onpe.gouv.fr/system/files/publication/20160927_note_estimation2014_ok.pdf

10 E. Debardieux, « La violence à l’école : spécificités, causes et traitement », Traité des violences criminelles. Les questions posées par la violence, les réponses de la science, Montréal, Hurtubise, 2013.

11 J.-F. Bach, O. Houdé et P. Léna, L’Enfant et les écrans. Un avis de l’Académie des sciences, 2013.

12 D.A. Gentile et J.R. Gentile, « Violent Video Games as exemplary Teachers. A conceptual Analysis”, Journal of Youth and Adolescence n° 37, 2008, pp. 27-141.

13 B.Cyrulnik, Sauve toi, la vie t’appelle, Paris, Odile Jacob, 2014.

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