André Rogerie

Né en 1922, André Rogerie est en préparation à Saint-Cyr lorsqu’il est arrêté puis déporté en 1943 alors qu’il cherche à rejoindre la France Libre. Il va connaître huit camps successifs, en particulier Buchenwald, Dora et Auschwitz-Birkenau, et être témoin, notamment, de l’extermination des Juifs et des Tsiganes. Il retrouvera la liberté en avril 1945. Saint-cyrien de la promotion « Veille au drapeau » (1943), il fait carrière dans le génie jusqu’au grade de général. Dès sa libération des camps, puis après son départ du service actif, il n’aura de cesse de témoigner au bénéfice des générations nouvelles.