
Le caporal se faisait appeler Suzanne. Il s’exhibait pour se cacher. Partir. Il voulait se soustraire à la fatalité qui le jetait dans la Grande Guerre. Il fuit le front après avoir menacé son supérieur qui le soupçonne d’automutilation. Il esquive les gendarmes lancés à sa recherche. Pour échapper à la traque, il invente une solution géniale : il se déguise en femme.
Curieuse histoire que celle, authentique, de ce déserteur travesti. Le récit est élaboré à partir d’un formidable travail d’archives. Son histoire peut-elle l’amener à autre chose qu’au malheur ? Les auteurs mènent l’enquête et nous font le récit de la pente fatale jusqu’au dernier acte où, comme tous les jeux sont truqués, la victime échange sa place avec l’assassin.